The
large-scale war that was unleashed on September 27, 2020 against Artsakh and
Armenia was accompanied by unprecedented Azerbaijani war crimes and crimes
against humanity.
On
the very first day of the war, 9-year-old Victoria Gevorgyan was killed in the
yard of her house during the shelling of Martuni city of Artsakh.
Peaceful
civilians 69-year-old Genadi Petrosyan from Madatashen and 82-year-old
Yuri Asryan from Azokh were cruelly beheaded; the entire process was filmed by
the Azerbaijani servicemen themselves, for the purpose of dissimilating their
brutality cynically and to receive their "deserved glory"
celebrations.
Both
during and after the war, Armenian servicemen and civilians were subjected to
tortures and atrocities, with the active participation of jihadists and
terrorists. Civilian communities were destroyed by targeted attacks and by the
use of banned weapons. Armenian churches were desecrated and destroyed.
These
were accompanied by specifically filmed videos made by reckless and cynical
behavior, and deliberately disseminating them in the entire Armenian social
media.
The
Azerbaijani attacks during the COVID-19 pandemic was a crime against humanity,
which increased the number of deaths, paralyzing the healthcare systems of
Armenia and Artsakh.
These
were accompanied by a propaganda of hatred and enmity, encouraged by the
Azerbaijani authorities.
What
took place leads to one conclusion: A policy of ethnic cleansing and genocide
was implemented.
We
should not forget that not only has the state-sponsored Azerbaijani propaganda
of Armenophobia and enmity not decreased, but has received new extremist and
fascistic manifestations.
To
date, those who committed war crimes remain unpunished. And as long as the
perpetrators have not been brought to justice, the policy of hatred and enmity
will continue, the danger of atrocities will remain real, and the peaceful and
secure life of the people will remain disrupted.
Mr.
Arman Tatoyan
The
Human Rights Defender of Armenia
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La
guerre de grande échelle déclenchée le 27 septembre 2020 contre l'Artsakh et
l'Arménie s'est accompagnée de la commission de crimes de guerre et de crimes
contre l'humanité d’une ampleur sans précédent.
Le
tout premier jour de la guerre, lors du bombardement de la ville de Martuni en Artsakh,
Victoria Gevorgyan, 9 ans, a été tuée dans la cour de sa maison.
Genadi Petrosyan, 69 ans, et Yuri Asryan, 82 ans, simples civils des villages
de Madatashen et d’Azokh ont été cruellement décapités. Les miliaires
azerbaïdjanais eux-mêmes ont filmés la scène, dans le but d’en diffuser les
images et de se voir féliciter pour leur « gloire ».
Pendant
et après la guerre, des militaires et des civils arméniens ont été soumis à des
actes de tortures et des actes de cruauté, avec la participation active de
djihadistes et de terroristes. Des communautés civiles ont été détruites par
des attaques ciblées et par l'utilisation d'armes prohibées. Des églises
arméniennes ont été profanées et détruites.
Tous
ces actes ont été filmés et délibérément diffusés sur les réseaux sociaux
arméniens.
Les
attaques menées par l’Azerbaïdjan pendant la pandémie de COVID-19 constituent
un crime contre l’humanité. Ces attaques ont causé un grand nombre de décès et
ont paralysé les systèmes de santé en Arménie et en Artsakh.
Les
attaques étaient accompagnées de messages de propagande haineux et hostiles,
encouragés par les autorités azerbaïdjanaises.
En
conclusion, une politique de nettoyage ethnique et génocidaire a été mise en
œuvre.
Nous
ne devons pas oublier que non seulement la propagande hostile et arménophobe
parrainée par l'État azerbaïdjanais n'a pas diminué, mais qu’elle prend
également la forme de nouvelles manifestations extrémistes et fascistes.
À ce
jour, les responsables de ces crimes de guerre restent impunis. Tant que les
coupables n'auront pas été traduits en justice, la politique de haine de
d’hostilité continuera. Le danger et les menaces seront toujours présents, la
tranquillité et la sécurité de la population resteront perturbées.
M.
Arman Tatoyan
Défenseur
des droits de l’homme de la République d’Arménie