On July 30, the Human Rights Defender of Armenia, Mr. Arman
Tatoyan presented the facts of violations of the rights of the border residents
of Armenia by the Azerbaijani armed forces to the international organizations,
diplomatic missions and civil society representatives in Armenia.
In particular, the event was attended by heads of international
organizations accredited in Armenia (US, Russia, France, Great Britain, Poland,
Czech Republic, Serbia, Japan, etc.), including the Head of the EU Delegation,
Ambassador Ms. Andrea Victorin, UN Permanent Coordinator Mr. Shombi Sharp,
Deputy Head of the Council of Europe Office in Yerevan Mr. Maxim Longang.
The discussion was valuable because human rights activists,
non-governmental organizations, and independent experts participated and made
important observations on the protection of the rights of border residents and
the use of international mechanisms (UN Security Council, Council of Europe,
etc.).
The meeting was also attended by the Representative of
Armenia before the European Court of Human Rights Mr. Yeghishe Kirakosyan, the
First Deputy Commander of the Border Troops of the National Security Service of
Armenia Mr. Arman Gasparyan, representatives of the Ministries of Defense and
Foreign Affairs.
In his welcoming remarks, the Human Rights Defender Mr. Arman
Tatoyan stressed that civil society organizations and human rights activists
have a key role to play in effectively resolving issues related to the rights
of border residents of Armenia.
During the meeting, the Human Rights Defender presented facts
proving the presence of Azerbaijani armed forces in the vicinity of the
villages of Gegharkunik and Syunik and on the roads between Syunik communities,
their actions violate the internationally guaranteed rights of the Armenian
people, including life, property and other fundamental rights.
Mr. Arman Tatoyan also presented the results of the regular
fact-finding activities. In particular, he noted that the Azerbaijani shootings
are prevented due to the preventive shootings of the Armenian Armed Forces,
which aim to protect the lives and health of people. Therefore, the Human
Rights Defender emphasized the importance of the Armenian Armed Forces և NSS
Border Troops, which is aimed at protecting the border residents, in general,
the population of Armenia.
In addition to security issues, serious social problems have
been created for the people due to the illegal actions of Azerbaijan. Due to
the real crimes of the Azerbaijani armed forces, the villagers were deprived of
pastures, hayfields and arable lands. For example, in the village of Kut, the
Azerbaijani armed forces are physically present on at least 500 hectares of
pastures, 500 hectares of hay, 20 hectares of arable land. In Norabak village,
they are present on at least 1,000 hectares of pasture, 200 hectares of
grassland, and 25 hectares of arable land.
Residents of Jaghatsadzor, Geghamabak, Norabak villages were
deprived of drinking and irrigation water. The point is that the Azerbaijani
armed forces are present in the areas of water basins and rivers, from which
drinking and irrigation water emerges.
The fact-finding activities confirm that the Azerbaijani armed
forces temporarily obstruct the agricultural activities of the border residents
(for example, in Kut, Aravus, Tegh, Khnatsakh communities).
The Azerbaijani authorities are directly responsible for these
damages inflicted on our border residents by the acts prohibited by
international law, by killing soldiers protecting the civilian population and
damaging their health.
Mr. Yeghishe Kirakosyan, the Representative of Armenia before
the European Court of Human Rights, noted that ensuring the protection of the
rights of border residents is of key importance, as well as the fact that they
give priority to human rights issues in the border demarcation process,
including raising them in the international instances within their competence.
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Le 30 juillet 2021, le Défenseur des droits de l’homme, M.
Arman Tatoyan, a présenté les violations des droits des résidents frontaliers
arméniens commises par les forces armées azerbaïdjanaises aux organisations
internationales, missions diplomatiques et représentants de la société civile arménienne.
Cet évènement a réuni des chefs d'organisations
internationales accréditées en Arménie (États-Unis, Russie, France,
Grande-Bretagne, Pologne, République tchèque, Serbie, Japon, etc.), dont le
chef de la délégation de l'Union européenne, l'ambassadrice Mme Andrea
Victorin, le Coordinateur résident des Nations Unies en Arménie, M. Shombi
Sharp, et le Chef adjoint du Bureau du Conseil de l'Europe à Erevan, M. Maxime
Longangue.
Cette réunion revêt une importance particulière, des
militants des droits de l'homme, des représentants d’organisations non
gouvernementales et des experts indépendants y ont participés et ont fait des
observations et remarques importantes sur la protection des droits des
résidents frontaliers et l'utilisation des mécanismes internationaux (Conseil
de sécurité de l'ONU, Conseil de l'Europe, etc.).
Le représentant de l'Arménie auprès de la Cour européenne
des droits de l'homme M. Yeghishe Kirakosyan, le premier commandant adjoint des
troupes frontalières du Service de sécurité nationale de l'Arménie M. Arman
Gasparyan ainsi que des représentants des ministères de la Défense et des
Affaires étrangères ont également assisté à cette rencontre.
Au cours de son allocution de bienvenue, le Défenseur des
droits de l’homme a souligné que les organisations de la société civile et les
militants des droits de l’homme ont un rôle clé à jouer dans la résolution des
problèmes liés aux violations des droits des résidents frontaliers arméniens.
Au cours de la réunion, le Défenseur a présenté des faits
attestant de la présence des forces armées azerbaïdjanaises à proximité des
villages des provinces de Gegharkunik et Syunik et sur les routes entre les
communautés du Syunik. Les actes commis par les forces armées azerbaïdjanaises
violent les droits du peuple arménien, notamment le droit à la vie et le droit à
la propriété, lesquels sont reconnus par le droit international.
M. Arman Tatoyan a également présenté les résultats des
activités d'enquête régulièrement conduites. En particulier, il a souligné que
les tirs des soldats azerbaïdjanais sont arrêtés grâce aux tirs préventifs des
forces armées arméniennes qui visent à protéger la vie et la santé des
personnes. En ce sens, il a mentionné l'importance des forces armées
arméniennes et des troupes frontalières du NSS, qui protègent les résidents
frontaliers mais également la population arménienne dans son ensemble.
En plus des problèmes de sécurité, les actes illégaux commis
par les forces armées azerbaïdjanaises causent de graves problèmes sociaux, les
villageois ont été privés de leurs pâturages, champs de foin et terres arables.
Par exemple, dans le village de Kut, les forces armées azerbaïdjanaises sont
présentes sur au moins 500 hectares de pâturages, 500 hectares de foin, 20
hectares de terres arables. Dans le village de Norabak, elles sont présentes
sur au moins 1 000 hectares de pâturages, 200 hectares de prairies et 25
hectares de terres arables.
Les habitants des villages de Jaghatsadzor, Geghamabak et
Norabak ont été privés d'eau, pour leur consommation mais également pour
l’irrigation. En effet, les forces armées azerbaïdjanaises sont positionnées dans
les zones des bassins hydrographiques et des rivières où jaillit l'eau.
Les activités d'établissement des faits confirment que
les forces armées azerbaïdjanaises entravent temporairement les activités
agricoles des résidents frontaliers (notamment dans les communautés de Kut,
Aravus, Tegh, Khnatsakh).
En tuant et blessant les soldats arméniens qui protègent
la population civile, les autorités azerbaïdjanaises violent le droit
international, elles sont directement responsables des dommages infligés aux
résident frontaliers.
M. Yeghishe Kirakosyan, représentant de l'Arménie auprès
de la Cour européenne des droits de l'homme, a souligné que la protection des
droits des résidents frontaliers est d'une importance capitale. De même, il a
précisé qu’il est nécessaire de prendre en compte les questions relatives aux droits
de l'homme dans le processus de démarcation de la frontière, ce qui implique de
présenter ces problèmes devant les instances internationales compétentes.