The Azerbaijani servicemen violated
the rights of the residents of Tegh community of Syunik province of Armenia
with criminal acts on July 19, 2021.
In particular, based on the
complaints and alarming-calls, the fact-finding activities of the Human Rights
Defender of Armenia revealed the following:
Firstly, it was revealed that
one of the residents of Tegh village was carrying out agricultural work on July
19, 2021, around 10-10:30 a.m., on the land owned by him and his family on the
basis of legal documents. In particular, he harvested grain with a combine
harvester.
The land of the mentioned
resident of Tegh village is located in the immediate vicinity of the positions
of the Azerbaijani armed forces. However, to complete the work, the combine
operator had to collect the wheat located on the edges of the land as well.
When the combine operator
finished the work in the sections located on the edges of the land, and was
about 150 meters away from there -deeper in the territory Armenia- he noticed
that a number of Azerbaijani armed servicemen were approaching him. As they
approached, the servicemen threatened the resident with a weapon, they shouted
and dragged the latter, and tried to transfer him and the combine harvester to
their positions.
The fact-finding activities
confirm that the servicemen of the Azerbaijani armed forces have in fact
illegally deprived of his liberty the resident of the Tegh village who was
harvesting wheat on the land that is his private property, and temporarily
hindered the implementation of agricultural activities
The combine operator
immediately notified the Head of the Tegh community with an alarming-call. Afterwards,
due to the efforts of the Head of the community, the Armenian Armed Forces and
the command staff of the local Russian border troops, the combine harvester and
its operator were returned to the Armenian side on July 19, around 4:30 p.m.
The Human Rights Defender
will provide objective evidences of the incident in question to the relevant
bodies, including to international and intergovernmental ones.
The fact-finding activities
of the Human Rights Defender also revealed that in addition to the mentioned
incident, the Azerbaijani armed forces initiated shootings in the immediate
vicinity of the villages of Khnatsakh and Aravus in Tegh community on the night
of July 19-20, 2021, disrupting the peace and quiet of the villagers.
The shooting stopped only as
a result of preventive shootings of the Armenian Armed Forces, aimed at
protecting the civilian population.
All the mentioned information
was confirmed by the Head of the enlarged community of Tegh, and by the
testimonies of the residents, media publications, as well as the official
statement of the Ministry of Defense of Armenia on the July 19 incident.
The Human Rights Defender of
Armenia specifically states that the mentioned criminal acts of the Azerbaijani
armed forces grossly violating the rights of the civilian population of Armenia
should be viewed as a common intention.
This fact is confirmed against
the background of the shootings that the Azerbaijani armed forces continue to
provoke in other parts of the border of Armenia in the vicinity of the civilian
communities, deliberately disrupting the peaceful life of the border
population, and violating their rights (rights to life, health, property,
mental integrity, and other vital rights).
Mr. Arman Tatoyan
The Human Rights Defender of
Armenia
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Le 19 juillet 2021,
un habitant du village de Tegh a été menacé et traîné au sol par des militaires
azerbaïdjanais qui l’ont empêché de conduire ses récoltes avec sa moissonneuse-batteuse.
Les militaires ont tenté de le transférer, lui et sa machine, vers leurs
positions.
Les actes criminels
commis par les soldats azerbaidjanais le 19 juillet 2021 dans la communauté de
Tegh, province de Syunik, constituent une violation des droits de ses
résidents.
Sur la bases des plaintes
et des appels alarmants reçus, les activités d'enquête du Défenseur des droits
de l'homme ont notamment révélé les faits suivants :
D’après ces
recherches, le 19 juillet 2021, entre 10h et 10h30, un habitant du village de
Tegh effectuait des travaux agricoles sur un terrain lui appartenant. Il
récoltait des céréales à l’aide d’une moissonneuse-batteuse.
Ledit terrain est
situé à proximité immédiate des positions des forces armées azerbaïdjanaises.
Cependant, pour terminer ses travaux et récolter son blé, il était nécessaire
pour le propriétaire d’utiliser la moissonneuse-batteuse jusqu’aux limites de son
terrain.
Après
avoir terminé les récoltes dans cette zone et alors qu’il se trouvait à
environs 150m de son terrain, plus avant dans le territoire arménien, il a
remarqué qu’un groupe de militaires azerbaidjanais s’approchait de lui. En
approchant, les militaires l’ont menacé avec une arme, lui ont crié
dessus, l’ont traîné au sol et ont tenté de le transférer ainsi que la moissonneuse-batteuse
vers leurs positions.
Les activités
d'enquête confirment que les militaires azerbaïdjanais ont illégalement privé le
résident arménien de sa liberté alors qu’il récoltait du blé sur sa propriété
privée. Par ailleurs ils ont temporairement entravé le cours des activités
agricoles.
Le résident,
conducteur de la moissonneuse-batteuse, a immédiatement averti le chef de la
communauté de Tegh. Par la suite, grâce aux efforts du chef de la communauté,
des forces armées arméniennes et des membres du commandement des troupes
frontalières locales russes, la moissonneuse-batteuse et son conducteur ont été
renvoyés du côté arménien le même jour, aux alentours de 16h30.
Le Défenseur
des droits de l'homme fournira des preuves objectives de cet incident aux
organes compétents, notamment internationaux et intergouvernementaux.
Les activités d’enquête
du Défenseur des droits de l’homme ont également révélé que dans la nuit du 19
au 20 juillet, les forces armées azerbaidjanaises ont lancé des tirs à
proximité immédiate des villages de Khnatsakh et Aravus dans la communauté de
Tegh, perturbant la paix et la tranquillité de ses habitants.
Les tirs ne se sont
arrêtés qu'à la suite de tirs préventifs des forces armées arméniennes, visant
à protéger la population civile.
Toutes les
informations mentionnées ont été confirmées par le chef de la communauté
élargie de Tegh, et par les témoignages des habitants, les publications des
médias, ainsi qu’une déclaration officielle du ministère de la Défense de la
République d’Arménie.
Le Défenseur des
droits de l'homme souligne que les actes criminels susmentionnés commis par les
forces armées azerbaïdjanaises violent gravement les droits de la population
civile arménienne et doivent être pris en compte de manière plus globale, comme
les éléments d’un tout.
Ces incidents
interviennent dans un contexte où les forces armées azerbaidjanaises continuent de
provoquer des fusillades à d’autres endroit de la frontière, à proximité
des communautés civiles, perturbant délibérément la tranquillité des résidents
frontaliers et violant leurs droits (droits à la vie, à la santé, à la propriété,
à l'intégrité mentale et d'autres droits fondamentaux).
M. Arman Tatoyan
Défenseur des droits
de l’homme de la République d’Arménie