We are in Syunik region of the Republic of Armenia (RA) with our staff on a three-day working visit. Visits to Goris, Shurnukh, Vorotan, Kapan, Meghri and other communities are planned.
Today's visits to Goris, Vorotan and Shurnukh confirm that the mechanical use of the Global Positioning System (GPS) or Google Maps poses a serious threat to the right to life and security of Armenia's border residents, their physical and mental integrity and other vital rights which are guaranteed internationally and by the Constitution of our country. The security of the RA state borders is endangered.
In particular, the mechanical application of this principle brought under control of Azerbaijan, for example, various sections of the road connecting Goris, Vorotan, Shurnukh and other communities, which directly endangered the movement of civilians.
Today's meetings of the Human Rights Defender with the residents of the border communities, and the discussions and studies with the community confirm that the Azerbaijani military is carrying out missions of provocations. Armed men regularly appear on the roads in the immediate vicinity of peaceful neighborhoods and do so by displaying weapons to intimidate civilians, primarily women and children.
In addition, as a result of the mechanical use of the Global Positioning System (GPS) or Google maps, for example, in Vorotan and Shurnukh, people have simply been deprived of their own homes and the opportunity to make a living. Residents of those communities were deprived of the opportunity to use their privately owned and community-owned vital agricultural land (for example, as a garden, arable land or pasture).
Observations of the Human Rights Defender's Office confirm that due to this principle, houses and lands belonging to Armenian citizens have come under the control of Azerbaijan, for which certificates of state registration, including property rights, have been issued to either Soviet Armenia or independent Armenia by competent bodies of different periods of the republic (Cadastre Committee, etc.).
Consequently, as a result of all this, people's rights have been grossly violated, they have been deprived of their property and, an uncertain situation has arisen, which in turn has created an atmosphere of alarm and anxiety among civilians.
The life and health of the residents of the border areas of Armenia, their physical security and mental immunity are directly threatened because, for example, in the case of Shurnukh, the village was divided into "Azerbaijani" and "Armenian" parts and was used as a basis for division by that community, crossing the interstate road. To be clear, the point is that on one side of the road, in the "Armenian" part [including the places where children are used to playing], there are civilians, and directly on the other side, there are Azerbaijani armed forces.
Therefore, resolving the issue of Armenia's borders with the applications of a private organization, Google or GPS [Global Positioning System], which also endangers the inviolability of Armenia's state borders and the country's security, is absolutely unacceptable from the point of view of ensuring the rights of people living in our country.
Moreover, during the visit of the Human Rights Defender's Office, several versions of Google maps on the spot showed different results, including in some cases representing the village of Shurnukh as part of the territory of the Republic of Armenia.
During today's visit, important meetings were held with the Mayor of Goris, the heads of Vorotan-Shurnukh rural settlements, other community bodies, the residents of the communities, as well as the staff of the RA NSS frontier troops. At the same time, the personnel of the RA Armed Forces and the frontier troops of the National Security Service carry out selfless heroic service, although in addition to their duties, they often face an unfair, and a customarily unrelated additional workload.
In the coming days, visits to other settlements of Syunik region are planned, during which the necessary professional studies and observations will be carried out.
Arman Tatoyan
The Human Rights Defender of Armenia
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Nous sommes dans la région de Syunik en
République d'Arménie (RA) avec notre personnel pour une visite de travail de
trois jours. Nous prévoyons aussi des visites à Goris, Shurnukh, Vorotan,
Kapan, Meghri et d'autres communautés.
Les visites d'aujourd'hui à Goris, Vorotan et
Shurnukh confirment que l'utilisation mécanique du système de positionnement
mondial (GPS) ou de Google Maps constitue une menace sérieuse pour le droit à
la vie et à la sécurité des résidents frontaliers de l’Arménie, leur intégrité physique
et mentale et d'autres droits vitaux qui sont garantis internationalement et
par la Constitution de notre pays. La sécurité des frontières de l'État de la
RA est en danger.
En particulier, l'application mécanique de ce
principe a mis sous contrôle l'Azerbaïdjan, par exemple, divers tronçons de la
route reliant Goris, Vorotan, Shurnukh et d'autres communautés, ce qui met
directement en danger le déplacement des civils.
Les rencontres d'aujourd'hui du Défenseur des
droits de l'homme avec les habitants des communautés frontalières, ainsi que
les discussions et les études avec les organes communautaires confirment que
l'armée azerbaïdjanaise mène des missions de provocations. Des hommes armés
apparaissent régulièrement sur les routes à proximité immédiate de quartiers
pacifiques et le font en affichant des armes pour intimider des civils,
principalement des femmes et des enfants.
De plus, en raison de l'utilisation mécanique du
système de positionnement mondial (GPS) ou de Google maps, par exemple à Vorotan
et Shurnukh, les gens ont simplement été privés de leur propre maison et de la
possibilité de gagner leur vie. Les habitants de ces communautés ont également
été privés de la possibilité d'utiliser leurs terres agricoles vitales
appartenant à des intérêts privés et communautaires (par exemple, comme jardin,
terre arable ou pâturage).
Les observations de l’Office du Défenseur des
droits de l'homme confirment qu'à cause de ce principe, les maisons et les
terres appartenant à des citoyens arméniens sont passées sous le contrôle de
l'Azerbaïdjan, pour lequel des certificats confirmant l'enregistrement national
des droits de propriété, y compris les droits de propriété, ont été délivrés
par des organes compétents de différentes périodes de l'Arménie soviétique ou
la République l'Arménie indépendante (Comité du Cadastre, etc.).
Par conséquent, à la suite de tout cela, les
droits des gens ont été gravement violés, ils ont été privés de leur propriété
et, une situation incertaine est apparue, qui à son tour a créé une atmosphère
d'alarme et d'anxiété parmi les civils.
La vie et la santé des habitants des zones
frontalières de l'Arménie, leur sécurité physique et leur immunité mentale sont
directement menacées parce que, par exemple, dans le cas de Shurnukh, le
village a été divisé en parties "azerbaïdjanaise" et
"arménienne" et la route interétatique traversant cette communauté a
été prise comme base de la division. Mais la question est le fait est que d'un
côté de la route, dans la partie «arménienne» [y compris les endroits où les
enfants ont l'habitude de jouer], il y a des civils, et directement de l'autre
côté, il y a les forces armées azerbaïdjanaises.
Par conséquent, résoudre le problème des
frontières de l'Arménie avec les applications d'une organisation privée, Google
ou GPS [système de positionnement mondial], qui met également en danger
l'inviolabilité des frontières de l'Etat arménien et la sécurité du pays, est
absolument inacceptable du point de vue de la garantie des droits des personnes
vivant dans notre pays et surtout des résidents frontaliers.
De plus, lors de la visite de l’Office du
Défenseur des droits de l'homme, plusieurs versions de Google maps sur place
ont montré des résultats différents, y compris dans certains cas représentant
le village de Shurnukh comme faisant partie du territoire de la République
d'Arménie.
Au cours de la visite d'aujourd'hui, d'importantes
réunions ont eu lieu avec le maire de Goris, les chefs des établissements
ruraux de Vorotan et Shurnukh, d'autres organes communautaires, les habitants
des communautés, ainsi que le personnel des troupes frontalières de la RA NSS.
Dans le même temps, le personnel des forces armées de la RA et les troupes
frontalières du service de sécurité nationale accomplissent un service héroïque
désintéressé, bien qu'en plus de leurs fonctions, ils font face souvent à une
charge de travail supplémentaire injuste et habituellement non liée.
Dans les prochains jours, des visites dans
d'autres localités de la région de Syunik sont prévues, au cours desquelles les
études et observations professionnelles nécessaires seront effectuées.
Arman Tatoyan
Défenseur des Droits de l’Homme d'Arménie